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Photo du rédacteurAdrien Corbeel

Édito - Le Surimpressions #8 est là !



J’ai un vif plaisir à me rendre au cinéma en été. À cette période de l’année où le public se fait moins nombreux, le grand écran m’attire irrésistiblement, tel une oasis. La fraîcheur de la plupart des salles joue sans doute un rôle, mais l’attrait dépasse la présence de l’air conditionné. Se rendre au cinéma à ce moment de l’année, c’est s’offrir un contraste, aller de la lumière du soleil à celle du projecteur, d’une clarté de tous les instants à une obscurité imposée, d’un monde à un autre. Une proposition qui me paraît des plus séduisantes pendant cette saison qu’on fait rimer avec évasion.

L’attrait des cinémas en été se joue aussi autour de leur programmation. Pour mieux appréhender ces quelques mois, les salles cherchent leur public autrement, sortent des sentiers battus. La période estivale est ainsi devenue en Belgique le rendez-vous des films restaurés : surgies du passé, les œuvres cultes retrouvent le chemin des salles obscures, pour le plus grand plaisir d’un certain public, dont je fais partie. Même les blockbusters semblent s’être donnés le mot cette saison : entre Barbie, Oppenheimer et le dernier Mission : Impossible, les prochaines propositions d’Hollywood sont plutôt prometteuses. Parenthèse dans l’année, l’été fait du cinéma une expérience parallèle, un peu hors-norme. Tout à coup, le septième art se joue aussi à ciel ouvert, sortant de son cadre par la magie d’une météo plus propice. Installant ses quartiers là où il n’a l’habitude d’être, le cinéma s’impose dans l’espace urbain, change les habitudes. Pour un temps seulement, mais que j’ai la ferme intention de savourer autant que possible.


Adrien Corbeel

Rédacteur en chef de Surimpressions


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