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Critique : Transfusion, de Matt Nable

La mission d'un père

©WW Entertainment

Sam Worthington, l'interprète du Marine Jake Sully dans Avatar, ressort les bottines et l’uniforme, cette fois pour incarner un caporal des forces spéciales. Alors qu’il est en mission, il reçoit un appel qui changera sa vie : sa famille a été victime d’un accident de voiture. Il quitte les forces spéciales pour s’occuper de son fils mais, faute d’argent, se voit très vite embarqué dans des affaires criminelles.


“Mon enfant à tout prix”, un fil rouge que l’on retrouve déjà avec Taken, Homefront, ou encore Blood Father. Si Sam Worthington peut faire le poids face à Liam Neeson ou Jason Statham dans un rôle comme celui-ci, Transfusion peine tout de même à sortir du lot. La faute à un scénario trop alambiqué débordant de personnages peu approfondis.


Transfusion, drame ou thriller ? Les deux genres tentent de cohabiter, mais force est de constater qu’il n’y a de place que pour un. Les quelques scènes d’action se voient sans cesse interrompues de façon très abrupte à coup de flashbacks. Du champ de bataille dans lequel Logan se bat, nous sommes brusquement ramenés dans la chambre, où l’ancien caporal discute de ses erreurs avec sa fiancée. L’émotion que l’on essaye de nous faire passer est évidente, mais elle ne prend pas vraiment.


Les décors et le rythme sont bons, les plans sont bien construits. Mais on retiendra surtout que la réalisation, ainsi que la pénombre dans laquelle sont perpétuellement terrés les acteurs principaux, ne rendent pas service à leur jeu, qui mériteraient d’être mis en lumière. On y retrouve un Sam Worthington grave et une Phoebe Tonkin plus mature. Gilbert Bradman, interprétant le fils de Logan, réalise quant à lui timidement mais avec succès ses premiers pas dans un long-métrage.

RÉALISÉ PAR : MATT NABLE

AVEC : SAM WORTHINGTON, PHOEBE TONKIN, GILBERT BRADMAN, MATT NABLE

PAYS : AUSTRALIE

DURÉE : 106 MINUTES

SORTIE : 24 MAI


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