top of page

Elio signe le retour de Pixar aux histoires originales et voici pourquoi c'est une bonne chose

Elio, réalisé par Domee Shi
© Disney BE

Alors que les suites s’enchaînent et que Pixar signait l’année dernière le plus grand succès de son histoire avec Vice-Versa 2, y a-t’il encore une place pour les nouveaux récits dans les esprits du studio qui fête cette année les 30 ans de Toy Story ? Certaines semblent le penser, à commencer par Domee Shi. Trois ans après Alerte Rouge, la réalisatrice signe son second long-métrage pour Pixar, cette fois en duo avec la storyboard artist Madeline Sharafian. Un film aux tonalités bien distinctes, et pourtant pas si éloigné de ce qui a fait la force du studio.


Elio Solis, un orphelin de onze ans adopté par sa tante Olga ne rêve que d’une chose : être kidnappé par des extraterrestres. Son rêve est enfin exaucé lorsqu’il se retrouve transporté dans le Communiverse, sorte d’assemblée des planètes unies où il est pris pour ambassadeur par des aliens loufoques et attendrissants. Elio semble enfin avoir trouvé sa place, mais pourra-t-il accepter celle-ci, basée sur un mensonge?

Elio, réalisé par Domee Shi
© Disney BE

À la manière de son personnage, difficile de ne pas être happé par l’univers chatoyant et surréaliste du film, qui tranche volontairement avec une Terre morne, bétonnée et désespérément banale. Inspiré de créatures marines, de polypes et autres animaux mystérieux, les aliens d’Elio sont tantôt drôles, tantôt absurdes. Des êtres à l’image d’un récit en montagnes russes qui embarquera plus facilement les petits que les grands, malgré des clins d'œil croustillants aux classiques de la science-fiction et des idées parfois proprement délirantes.


Mais c’est dans ses silences que le film résonne le plus, dans les regards profonds de ses personnages et dans la tendre relation qui se tisse entre Elio et Olga alors qu’ils font face à l’adversité. Là, Elio prend une autre dimension, digne des grands succès du studio, et touche au cœur.  Où et qui que vous soyez, vous n’êtes pas seuls. 

Réalisé par Domee Shi & Madeline Sharafian (États-Unis, 98 minutes) avec Nathan Dupont/Yonas Kibreab, Zita Hanrot/Zoe Saldaña


bottom of page