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Revoir Toy Story en 2025

Décidément, amatrices et amateurs d’animation de tous âges ont de quoi se réjouir en cette rentrée 2025. 


Au-delà des ressorties du Tombeau des lucioles et d’autres chefs d’oeuvre des studios Ghibli comme Princesse Mononoké, et la sortie attendue de Demon Slayer le 17 septembre, Walt Disney propose cette semaine une ressortie de Toy Story, qui souffle cette année sa trentième bougie. (Re)voir ce film en 2025, c’est se replonger dans l’histoire de Pixar, devenu grâce à ce premier long-métrage d’animation 3D l’un des plus grands studios de la planète.


Un film toujours aussi fort aujourd’hui malgré ses quelques rides, porté par son casting puissant et son récit universel. 


Buzz et Woody Toy Story
© Disney

Un peu d’histoire: en 1986, Steve Jobs rachète Graphics Groups, entité de Lucasfilm, et lui donne le nom de Pixar. Après des débuts difficiles, Pixar signe en 1991 un juteux contrat avec Walt Disney Pictures pour la production de trois longs-métrages d’animation, dont le premier sera Toy Story


Pete Docter (aujourd’hui directeur créatif de Pixar), Andrew Stanton (réalisateur du Monde de Nemo) et Joe Ranft (scénariste de 1001 pattes, co-réalisateur de Cars) sont à l’origine de cette histoire, sous la supervision du directeur artistique de Pixar et réalisateur du film John Lasseter. Un processus complexe, où les réécritures sont nombreuses, et où certains exécutifs de chez Disney font pression pour imposer leur propre vision du film. 


Pete Docteur, Andrew Stanton et Joe Ranft creating Toy Story
© Walt Disney studio archives

Après des allers-retours incessants, c’est finalement l’équipe de Pixar qui reprendra les rênes d’un projet quasi moribond, et en fera le succès qui est celui de la saga aujourd’hui. 

Une réussite qui semble aujourd’hui couler de source, mais que rien ne présageait, vu les défis technologiques auxquels l’équipe a dû faire face. 


Des défis que l’on comprend mieux au regard de ces images d’archives, à des années lumière de l’animation 3D actuelle. 




Pete Docter pour Toy Story

Pour autant, l’équipe de Pixar – dont beaucoup ont fait leurs armes sur les dessins animés du second âge d’or de Disney comme La Petite Sirène ou La Belle et la Bête – reste une équipe d’animateurs avant tout. Pete Docter, responsable de l’animation de Woody, travaille ses expressions faciales à l’aide d’un miroir de poche. Une approche dans la droite ligne de celle de ses prédécesseurs chez Disney, et qui est toujours utilisée aujourd’hui. 

Résultat: des personnages 3D qui apparaissent certes aujourd’hui un peu désuets, mais dont le look et l’expressivité vont révolutionner toute l’industrie de l’animation en 1995. 






Il ne faut pas être expert pour le dire : il y a un avant et un après Toy Story, dans l’histoire du cinéma.


A sa sortie, le film rapporte six fois son budget, et rencontre un succès autant public que critique. Un triomphe qui lancera la franchise la plus lucrative de l’histoire des studios, dont le cinquième opus est prévu pour l’été 2026. 


Revoir Toy Story en 2025, c’est non seulement une belle dose de nostalgie, mais aussi l’occasion de (re)découvrir les performances solides de Tom Hanks (Woody) et Tim Allen (Buzz l’Eclair), où fourmillent les répliques cultes. C’est également un touchant récit à la fois sur l’amitié et sur le rapport que l’on entretient à l’enfance, qui ne lésine pas non plus sur les séquences d’action. Jusqu’à verser dans le drame, ou même dans l’horreur pour ajouter un peu de croustillant à son propos. Qui a dit qu’un jouet ne pouvait pas être terrifiant? 


Bourré de clins d'œil, destiné tant aux plus jeunes qu’aux adultes, Toy Story pose les fondations de ce que sera Pixar pour les décennies à venir. Une raison de plus (s’il en fallait une) pour revoir ce classique sur grand écran. 


Découvrez les horaires de projection du film sur cinenews.be 



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