top of page

Rob Reiner n'est plus...Retour sur cinq de ses films cultes

Cinéaste emblématique des années 80-90, Rob Reiner a été retrouvé mort avec son épouse Michel Singer ce dimanche 14 décembre. Plutôt que de s’intéresser aux conditions sordides de son décès, Surimpressions avait envie de revenir sur cinq films cultes du réalisateur, qui témoignent de la diversité de son œuvre.


Spinal Tap - 1984


Spinal Tape
© Embrassy Pictures Corporation

Premier film, premier coup d’éclat. Avec Spinal Tap, Rob Reiner réalisait un faux-documentaire hilarant sur un groupe d’hard rock fictif, Spinal Tap, dont les déboires et les galères ont fait rire toute une génération de musicien-nes. Avec sa distribution composée de quasi inconnus - parmi lesquels Rob Reiner lui-même - et ses péripéties inspirées de faits réels, ce mockumentaire a parfois été pris comme un documentaire authentique (notamment par Ozzy Osbourne). C’est dire à quel point l’équipe du film avait capturé avec justesse l’esprit rock de l’époque...et ses dérives


 Stand by me - 1986


Stand by me, de Rob Reiner
© Columbia Pictures

Parmi toutes les adaptations cinématographiques de Stephen King, Stand by me est sans nul doute l’une des plus touchantes. En contant le récit de quatre jeunes garçons partis à la recherche d’un cadavre, au milieu des années 50, Reiner et King explorent le deuil de l’enfance et la fin de l’innocence, comme une version de Ça dépourvue de monstres et d’horreur. La mise en scène de Reiner, tout en sobriété et en élégance, accorde une grande place au décor rural ainsi qu’aux plans d’ensemble, où les jeunes comédiens peuvent briller - notamment le jeune River Phoenix, déjà saisissant.


Princess Bride - 1987


Princesse Bride
© 20th Century Studios

Oubliez deux minutes Shrek : si vous voulez une vraie revisite des contes de fées, il y a Princess Bride ! Ici, le récit de fantasy est ainsi sans cesse interrompu par les saillies d’un grand-père qui lit l’histoire à son petit-fils malade. Une dose de malice qui n’empêche pas Reiner de s’emparer de la dimension féerique du film avec panache, entre un bestiaire drolatique et des scènes d’action bondissantes. 



Quand Harry rencontre Sally - 1989


Quand Harry Rencontre Sally
© Columbia Pictures

S’il ne fallait garder qu’une seule romcom des années 80, ce serait sans doute celle-ci. L’histoire de deux tourtereaux dont tout le monde pressentait l’amour sauf eux-mêmes. Un film qui réactualise les codes de la comédie romantique new-yorkaise des années 50, soutenu par le duo savoureux et complémentaire composé de la charmante Meg Ryan et du cynique Billy Crystal. On se rappelle notamment du long-métrage pour son ambiance jazzy et ses couleurs automnales.


Misery - 1990


Misery
© Columbia Pictures

Autre adaptation de Stephen King, le film raconte la captivité d’un écrivain (James Caan) condamné à écrire le roman que désire “sa plus grande fan” (Kathy Bates). Violent, méta et particulièrement tendue, cette adaptation démontre surtout la formidable versatilité de Rob Reiner, capable visiblement de se confronter à des genres très différents avec la même maîtrise des outils cinématographiques.


bottom of page