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Resurrection, notre Palme de Cannes 2025
Cannes, c’est aussi une histoire de légendes et de mythes qui s’écrit avant, pendant et après le Festival. À ce jeu-là , Resurrection occupe une place de choix dans l’édition 2025. Alors que l’on se demandait fébrilement si le film serait terminé à temps et s’il passerait l’étape de la censure chinoise, le suspens a pris fin cinq jours seulement avant le début des festivités quand il a enfin été annoncé en Compétition. Que l’œuvre la plus audacieuse de cette année ait été auré
Katia Peignois
3 juin3 min de lecture


Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde : un film tranchant et implacable
La fin du monde, c’est le delta du Danube ; terre enclavée, luxuriante, à la fois solitaire et paradisiaque. Une côte de la mer Noire qui ressemble à la Méditerranée. La fin du monde c’est aussi le jeune Adi (Ciprian Chiujdea) qu’on a tabassé un soir et dont les parents découvrent subitement l’homosexualité.

Thibault Scohier
3 juin2 min de lecture


Le Répondeur : une comédie savoureuse et élégante
Le cinéma français, et en particulier la comédie française, a un goût développé pour les pitchs absurdes. Celui du Répondeur de Fabienne Godet tire un peu sur la corde : c’est l’histoire d’un imitateur, qui galère à vivre de son art, et se voit proposer…de remplacer au téléphone un célèbre auteur.

Adrien Corbeel
3 juin2 min de lecture


La Venue de l'avenir : le péril jeune de Cédric Klapisch
Comme la grande majorité des films de Klapisch, La Venue de l’Avenir est rempli de sentiments positifs, de séquences qui mettent du baume au cÅ“ur. C’est un cinéma feel-good que le sien, et qui semble désormais privilégier la légèreté à la vraisemblance. Et si on laisse dans un premier emporter par son ode à la joie, ses artifices finissent par s’user, et par agacer.Â

Adrien Corbeel
2 juin2 min de lecture


Le Guépard : la Palme d'or nostalgique et majestueuse de Visconti
Le Guépard s’est inscrit dans l’imaginaire collectif grâce à sa grande beauté visuelle. Beauté esthétique d’abord, avec ces environnements bucoliques, cette architecture imposante, ces décors richement ornés, que la caméra de Visconti s’échine à balayer, à figer, dans un geste virtuose et nostalgique.

Julien Del Percio
30 mai2 min de lecture


Cannes 2025 : Sentimental Value, le Grand Prix de Joachim Trier
Il faut se rendre à l’évidence, depuis Julie (en 12 chapitres), qui a valu à Renate Reinsve le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes en 2021, le cinéma de Joachim Trier parle intimement à notre époque.
Katia Peignois
27 mai3 min de lecture


Festen : la ressortie culte et trash à ne pas manquer
Si, à l’époque, certains pontes du secteurs cinématographiques ont essayé de lui faire troquer l’inceste par le sida, sujet semble-t-il plus consensuel, Thomas Vinterberg s’accroche à son idée : le cadavre dans le placard est une thématique plus qu’universelle qui ne manquera pas de faire réagir tout un chacun. Mission accomplie : le film à petit budget a autant de succès qu’il ne cause de traumatismes.Â
Quentin Moyon
27 mai2 min de lecture


The Phoenician Scheme : la singularité de Wes Anderson
Une seconde, deux maximum : il n’en faut pas beaucoup plus pour reconnaître dans The Phoenician Scheme la patte de Wes Anderson. Son style, déjà assez distinctif au début de sa carrière, est devenu au fil des années une marque de fabrique extrêmement identifiable. Célébré des un·es, conspué des autres, ses tics de mise en scène sont devenus si marqués qu’ils dominent désormais quasi toutes les discussions autour de son cinéma.

Adrien Corbeel
26 mai3 min de lecture


Cannes 2025 : Jeunes mères, le nouveau sujet des Dardenne
Un titre, et le programme est déjà annoncé. Fidèles à leurs habitudes, les frères Dardenne ont choisi de nommer leur nouveau long-métrage avec le plus de simplicité possible : Jeunes mères. Efficace, direct, pas d’erreur possible.

Adrien Corbeel
25 mai2 min de lecture


Cannes 2025 : on a vu la Palme d'or Un Simple Accident
Premier long-métrage réalisé par Jafar Panahi depuis son emprisonnement pour propagande contre le régime iranien, Un simple accident est un cri de colère adressé à la République islamique dans lequel le cinéaste questionne la justice, la moralité et la frontière entre les bourreaux et les victimes. Acte de résistance, thriller politique et fiction-témoin critique de l'Iran contemporain, Un simple accident possède toutes les qualités pour figurer en haut du palmarès cannois.Â
Katia Peignois
24 mai2 min de lecture


Cannes 2025 : Alpha est-il à la hauteur du choc Titane ?
C'est peu dire qu'Alpha était l'une des grandes attentes de cette édition ! Après avoir remporté la Palme d'or en 2021 avec Titane, le retour de Julia Ducournau était au centre de toutes les attentions. Plus dure aura été la chute ?
Katia Peignois
23 mai3 min de lecture


Cannes 2025 : Die my love, la déception avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson
© Festival de Cannes Grande habituée du Festival de Cannes, Lynne Ramsay est de retour en Compétition avec Die, My Love, l'adaptation du...
Katia Peignois
22 mai2 min de lecture


Cannes 2025 : La petite dernière, la perle d'Hafsia Herzi
2025 est l'année d'Hafsia Herzi ! Après avoir remporté le César de la Meilleure actrice pour son rôle dans Borgo en février dernier, elle présente actuellement La petite dernière, son troisième long-métrage en tant que réalisatrice, en Compétition à Cannes.
Katia Peignois
21 mai3 min de lecture


La Mer au loin : un mélodrame poignant sur l'exil
La trajectoire de Nour prend la forme d’une vaste chronique romanesque, où les rencontres et les portraits se succèdent, interrogeant successivement les notions d’appartenance, de sexualité, d’émancipation et d’assimilation.

Julien Del Percio
19 mai2 min de lecture


Cannes 2025 : Dossier 137, le film à charge contre les violences policières
Trois ans après la présentation de La Nuit du 12 à Cannes Première, Dominik Moll revient cette fois en Compétition avec Dossier 137 dans lequel il poursuit sa recherche de vérité avec un sujet hautement inflammable : les violences policières.Â
Katia Peignois
19 mai2 min de lecture


Cannes 2025 : Enzo, la chronique posthume de Laurent Cantet
Du sentiment d'étrangéisation à son environnement, Enzo tire un récit d'adolescence qui cherche sa place dans l'incertitude du monde contemporain.
Katia Peignois
17 mai2 min de lecture


Cannes 2025 : L'Intérêt d'Adam, premier choc belge ?
Laura Wandel filme nerveusement, avec une caméra à la nuque et au plus près des mouvements perpétuels de Lucy.
Katia Peignois
16 mai2 min de lecture


Armand : une plongée anxiogène dans les couloirs d'une école
Face au synopsis du premier long-métrage d’Halfdan Ullmann Tøndel, on peut s’attendre à une œuvre sociale étudiant les mécanismes scolaires : Elizabeth (Renate Reinsve) est convoquée par l’école de son jeune fils, Armand, qui aurait agressé un autre élève. Or, rien n’est plus éloigné de la réalité. Armand est un film viscéral, décalé, parfois à deux doigts de perdre pied.

Thibault Scohier
13 mai2 min de lecture


Good One : une randonnée sous tension
Curieux mélange de huis-clos et de road movie, le film fait progressivement monter la tension, à coup de longs silences et de conversations encore plus longues pour Sam, dont le visage traduit un malaise grandissant.
Camille Wernaers
13 mai2 min de lecture


The Surfer : le grand retour de Nicolas Cage ?
En pur Nicolas Cage-movie, The Surfer présente un postulat aussi séduisant que saugrenu : un homme d’affaires accompagné de son fils désire aller surfer dans la baie de son enfance et se heurte à l’hostilité des locaux, prêts à violenter quiconque pose un pied sur leur plage. Le début d’une descente aux enfers pour notre héros, qui refuse de déserter les lieux…

Julien Del Percio
12 mai2 min de lecture
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